Le référencement on-page a trait aux améliorations rédactionnelles des différents champs (visibles ou pas) que constituent la page. L’attribut alt des images est une étape obligatoire.

Sommaire

Définition de l’attribut alt

On parle de balise alt ou d’attribut alt pour désigner l’attribut alt de la balise  HTML <img>. Techniquement il est incorrect de parler de balise alt même si ce langage est communément rencontré sur internet.

 

A quoi sert l’attribut alt

Les raisons historiques

Le diminutif « alt » signifie « alternatif », pour texte alternatif en anglais. A l’origine, ce champ était consacré à la description de l’image afin de permettre aux moteurs de recherche de comprendre l’image d’une page, et éventuellement de la proposer dans la recherche d’images comme Google Images.

De plus, ce champ revêt une importance dans le domaine de l’accessibilité aux personnes déficientes visuelles. En effet, les équipements spécialisés comme les machines à lire ou les logiciels de synthèse vocale peuvent lire à haute voix le contenu de l’attribut alt pour compenser l’incapacité de voir l’image. Cela reste encore anecdotique de nos jours puisque moins de 3% de la population française est touchée par un trouble de la vision, et parmi ces personnes, le taux d’équipement doit être encore plus réduit. Pour plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter cet article spécialisé.

Le contexte de nos jours

Aujourd’hui les moteurs de recherche ont évolué et ils sont capable de comprendre ce qui figure sur une image en fonction de son nom de fichier, du contenu de la page, de la légende de l’image, et du texte qui l’entoure. Ce dernier aura autant voire même plus de poids que l’attribut alt. S’il y a des incohérences entre la balise alt et la page, le moteur de recherche pourra se douter qu’il y a anguille sous roche (sur-optimisation SEO, SEO black-hat, …) et c’est donc une pratique à proscrire.

Plus encore, les algorithmes de reconnaissance d’image existent, ils sont basés notamment sur le machine learning. Sachant que Google est un spécialiste du machine learning, je considère que ses robots indexeurs sont presque capable de visionner les images comme un humain, ce qui lui permet de flairer toutes les pratiques SEO douteuses.

Aujourd’hui, la balise alt permet de pré-mâcher le travail des moteurs de recherche et de proposer soi-même des textes optimisés avec les mots clés choisis.

L’impact de la balise alt

Dans le domaine de l’optimisation SEO, ce serait une erreur de ne jurer que par la balise alt. En effet, son impact n’est pas majeur. On conseille toutefois de l’optimiser car dans un domaine concurrentiel, toute micro-optimisation SEO peut faire la différence.

Selon le site Digitiz, l’optimisation des attributs alt figure dans le top-14 des conseils on-page mais en 10ème position, après la balise title, le titre h1 etc.

Cela ne signifie pas pour autant que son optimisation est inutile puisque selon le site Guerillaweb.ca, on constate une corrélation entre l’optimisation alt et les résultats SEO élevés. Est-ce que les sites aux résultats élevés soignent leurs moindres détails même insignifiants comme la balise alt, ou bien est-ce que c’est l’attribut alt qui a joué un rôle dans les résultats élevés ? Difficile de le savoir.

Les règles de rédaction de l’attribut alt

  • Décrit fidèlement l’image avec des mots-clés pertinents.
  • Est unique, tout comme les images.
  • Texte de 7 à 10 mots (soit entre 35 et 55 caractères ponctuation comprise). La limite haute est de 16 mots (soit 85 caractères avec ponctuation).
  • S’abstenir pour les images qui composent le design du site, les boutons, etc.

Références